QUELS OBJECTIFS ?
Cette étude, réalisée en interne par le service Développement durable en 2017, permet d’estimer les émissions de polluants atmosphériques sur le territoire.
La qualité de l’air est un enjeu primordial pour la santé, la pollution de l’air est notamment responsable de 48 000 décès prématurés par an.
Ce diagnostic présente une estimation des émissions de chacun des polluants atmosphériques selon les secteurs d’activité (agriculture, résidentiel et tertiaire, transport routier, industrie).
QUELS POLLUANTS
Les oxydes d’azote (NOx) qui dépendent de la pollution automobile
Les particules PM10 et PM 2,5 (dites fines) qui dépendent du trafic routier et du chauffage résidentiel au bois,
Les composés organiques volatils (COV) qui sont issus des transports, de l’industrie chimique, du chauffage individuel et des traitements agricoles,
Le dioxyde de soufre (SO2) qui correspond à l’activité industrielle,
L’ammoniac (NH3) qui est essentiellement issu de l’agriculture.
LES PRINCIPAUX RÉSULTATS
Le total de polluants observés est de 11 000 tonnes/an soit 148 kg/habitant/an.
Ce total est marqué par la prépondérance de l’ammoniac issu de l’agriculture. Ce dernier n’est pas soumis à une réglementation dans l’air ambiant. En effet, dans l’air, il n’a pas d’effet toxique sur la santé, mais c’est un précurseur de particules fines. Cela est dû à l’importance de l’élevage bovin sur le territoire.
Pour les autres polluants, les chiffres sont équivalents à ceux observés au niveau départemental.
La qualité globale de l’air sur le territoire reste bonne avec une amélioration depuis 2000.